20% de bio : les politiques reculent, la société avance!
20% de bio en Restauration Collective : les sénateurs et le Conseil Constitutionnel rejettent cet objectif, alors que les citoyens le réclament ! Qu’à cela ne tienne, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique et Manger Bio Ici et Maintenant continuent d’avancer avec les acteurs de la société civile.
- Une décision regrettable pour les transitions agricole et alimentaire
20% de bio en restauration collective : cela aurait été un signal politique fortpour les acteurs de la restauration mais également pour les agriculteurs conventionnels qui hésitent à sauter le pas vers la bio… Cette mesure aurait permis d’assoir les filières organisées sur les territoires et aurait été également une reconnaissance des impacts sociaux, économiques, sanitaires et environnementaux de l’agriculture et l’alimentation bio, plébiscitées par les citoyens.
- La production bio française est déjà suffisante
Contrairement à ce qu’avaient argumenté bon nombre de sénateurs, la bio française est suffisante : moins de 400 000 ha suffiraient à fournir les 20% de bio en restauration collective. Or, l’agriculture biologique française représente aujourd’hui 1,5 million d’hectares et connait actuellement un développement sans précédent (+21 nouvelles fermes bio par jour au 1ersemestre 2016 !). L’offre en produits bio français va donc encore significativement progresser ces prochains mois et années. Par ailleurs, 76% des produits bio consommés en France sont déjà produits en France : la bio est plus locale que ce que l’on imagine !
- Des filières bio, locales et équitables sont déjà organisées pour la restauration
Les producteurs bio ont été pionniers et ont accompagné l’introduction d’aliments bio en restauration collective dès les années 2000. Un important travail de structuration des filières a été mené et a notamment permis l’émergence d’une vingtaine de « plateformes » de producteurs bio locaux.
- Les acteurs bio et la société vont de l’avant !
Il semblerait qu’à l’heure actuelle, les acteurs politiques soient incapables de prendre le pouls de la situation et de la demande des citoyens en la matière. Alors que la demande en bio a considérablement augmenté ces dernières années, que les scandales alimentaires font rage, et que la crise du monde agricole bat son plein, les parlementaires peinent encore à prendre les décisions qui constitueraient un signal fort pour l’ensemble des acteurs.
Qu’à cela ne tienne ! La plupart des expériences intéressantes d’introduction de produits bio ont été obtenues sans l’aval des parlementaires ! 130 expériences réussies sont d’ailleurs valorisées en ligne (sur www.restaurationbio.org) pour inspirer d’autres établissements.
Consultez le dossier de Presse du 1er février 2017 de la FNAB
Source : www.repasbio.org (FNAB)
- Le 5 février 2017
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